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Togo/Crise à l’EAMAU : Les étudiants refusent de reprendre les cours si leurs besoins ne sont pas satisfaits

L’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU), située à Lomé, au Togo, est confrontée à une crise de gestion qui menace son excellence académique et sa réputation. Fondée en 1975, l’EAMAU a pour mission de former des professionnels qualifiés dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme et de la gestion urbaine1. Cependant, des rapports récents indiquent une série de problèmes administratifs et financiers qui entravent le bon fonctionnement de l’institution.

L’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) est confrontée à une situation alarmante de gabegie et de mauvaise gestion des fonds. Malgré une situation financière délétère, les directeurs de l’école s’octroient des avantages personnels, notamment l’achat de voitures aux frais de l’institution. Cette situation met en péril la qualité de l’enseignement et la réputation de l’EAMAU.

Les critiques les plus virulentes visent la direction de l’institution, accusée de négligence, d’irrégularités financières et de favoritisme. Des témoignages d’anciens professeurs et étudiants décrivent un environnement où les décisions sont prises de manière arbitraire, où la transparence est inexistante et où les ressources sont mal utilisées. Des allégations de corruption et de détournement de fonds ont également émergé, jetant un voile sombre sur l’intégrité de l’institution.

Les étudiants et le corps professoral de l’EAMAU sont en droit d’attendre un environnement d’apprentissage stable et propice au développement de leurs compétences. Malheureusement, la réalité actuelle est loin de cet idéal. Des retards dans le paiement des bourses, des infrastructures délabrées et un manque de matériel pédagogique sont autant de symptômes d’une gestion déficiente.

Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour résoudre ces problèmes. Une évaluation approfondie de la situation financière et administrative de l’EAMAU est nécessaire pour élaborer un plan de redressement.

En conséquence de cette gestion défaillante, l’EAMAU a vu sa réputation autrefois éclatante ternie, avec une baisse significative de la qualité de l’enseignement et une perte de confiance de la part des étudiants, des enseignants et des partenaires institutionnels. De nombreux diplômés de l’école se retrouvent désormais confrontés à des difficultés sur le marché du travail en raison d’une formation insuffisante et obsolète.

Face à cette crise, des appels se multiplient pour une réforme en profondeur de l’EAMAU. Les réformes devraient inclure une refonte complète de la direction de l’école, la mise en place de mécanismes de gouvernance transparents et responsables, ainsi qu’un audit financier indépendant pour éclaircir les allégations de malversations. De plus, il est impératif d’investir dans l’actualisation des programmes d’études et des infrastructures pour garantir que l’EAMAU puisse de nouveau jouer son rôle vital dans la formation des futures générations d’architectes et d’urbanistes africains.

En conclusion, le scandale entourant l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) met en lumière les dangers d’une gestion irresponsable et souligne l’importance cruciale d’une gouvernance transparente et éthique dans les institutions éducatives. Il est temps pour les autorités compétentes, ainsi que pour la communauté des étudiants et des enseignants, de prendre des mesures décisives pour restaurer l’intégrité de cette institution autrefois prestigieuse.

H.D

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